,

PhotoDays

Depuis 2020, Photo Days invite à une virée photographique unique dans Paris en fédérant musées, institutions culturelles, galeries, fondations, foires et festivals pour faire découvrir aux amateurs et aux curieux l’étendue de la production photographique mondiale. Mais la principale ambition de Photo Days est de faire découvrir des lieux d’exception à travers des travaux inédits réalisés sur mesure par des artistes peu ou méconnus, comme de renommée internationale. Depuis 2020, 25 expositions ont ainsi été réalisées dans des lieux atypiques.

Ariane MICHEL Montage avec un photogramme réalisé par Ariane Michel à partir du film de Irwin Allen, The Sea around us, a film after Rachel Carson (1953), Collections FPA Classics © FPA Classics et Ariane Michel courtesy de l’artiste et Photo Days

Au Cinéma L’Arlequin, Photo Days donne carte blanche à l’artiste Ariane Michel qui a choisi de se pencher sur notre patrimoine cinématographique. Avec l’exposition “Re Wind”, elle réalise une installation photo/son dans le bar du cinéma et propose des mini-séquences filmiques qui sont projetées en amont des séances cinéma, comme des publicités.

© Anaïs TONDEUR Vue du dispositif de formation de micro-mondes par la vibration d’un rire, 2024
courtesy de l’artiste et Photo Days

Dans la bibliothèque de l’Hôtel de L’Industrie, dans ce lieu emblématique où, en 1895, les frères Lumière révélèrent pour la première fois une image animée, projetée dans le Salon qui porte aujourd’hui leur nom, l’installation d’Anaïs Tondeur, “Lorsque le monde était rire”, interroge le moment charnière de l’invention de ce médium, le passage d’un monde à un autre, pour en laisser d’autres prendre forme. En s’appuyant sur les premières expérimentations photographiques, du diorama à l’autochrome, cette série explore la photographie comme espace de transformations de nos rapports au monde et du médium
lui-même.

© Fatoumata DIABATÉ J’ai été brûlé vif, 2024 courtesy de l’artiste et Photo Days

A la Sorbonne Artgallery, on part au Mali, pays de Fatoumata Diabaté, en proie à des conflits géopolitiques depuis une soixantaine d’années. Aujourd’hui, le pays subit des atrocités : des villages entiers ont disparu, des femmes et des enfants y ont été brûlés vifs. Avec “Nte bogo daga ye, je ne suis pas une poterie”, le travail photographique de l’artiste s’exprime sur la souffrance et la disparition qu’a subie le village d’Ogossagou le matin du 23 mars 2019, dans le pays Dogon.

© Heinrich HEIDERSBERGER

RCM Galerie présente Heinrich Heidersberger : Rhythomgrams from the 1950s, une exposition du photographe allemand réalisé à l’aide d’une machine élaborée qu’il a construite pour produire des images.Heidersberger (1906-2006) a créé ses « rythmogrammes » au début des années 1950 à l’aide d’une grande machine qui occupait presque tout l’espace de son studio de Wolfsburg, en Allemagne. Des pendules harmoniques étaient mis en mouvement pour tracer la lumière sur le papier photographique à l’aide d’un miroir et d’une source lumineuse ponctuelle.

© Henri RIVIÈRE Couple entrant gare du Nord, vers 1890, Montmartre

Au Musée d’Orsay une exposition d’Henri Rivière, “L’Homme à la Caméra”, présente le travail de ce dessinateur, illustrateur, peintre-graveur, poète, créateur en 1886 du Théâtre d’ombres au cabaret du Chat noir, collectionneur d’art d’Extrême-Orient, Henri Rivière  (1864-1951) pratique aussi la photographie. Nourri de l’expérience de projection, séduit par l’art japonais, il réalise des clichés où se conjuguent effets d’aplats, silhouettes découpées, jeux de clair-obscur, compositions japonisantes. Au cœur de ses expérimentations visuelles, il y a sa compagne, saisie dans l’intimité, les paysans bretons, les scènes de marchés parisiens, ainsi que le chantier de la tour Eiffel.

Et tout le reste du Programme est

ICI


du 2 au 30 novembre 2024