Dans un espace décoré par Ettore Sottsass, Yves Gastou ouvre sa galerie parisienne en 1986, spécialisée dans les Arts Décoratifs du XXème siècle. Il organise les premières expositions en France des maîtres du design des années 1980, comme les artistes de Memphis, Shiro Kuramata ou Ron Arad, qu’il confronte aux créateurs majeurs des années 40 et 50, à l’image d’André Arbus et Gilbert Poillerat. Il met aussi en lumière les créations de designers des années 70, Philippe Hiquily, Aldo Chale et Paul Evans.
Rejoint par son fils Victor en 2005, Yves Gastou continue d’exposer le mobilier spatial et ludique des années 60-70, caressant le rêve d’un mode de vie libre et décontracté, d’un art démocratisé grâce à l’introduction de nouveaux matériaux, comme la résine, le laiton, l’acier inoxydable, et les géodes de pierres, tout en intégrant un design contemporain épuré.Victor continue l’aventure seul depuis la disparition d’Yves en 2020.
Editeurs spécialisés dans l’art, la mode et la décoration, Martine et Prosper Assouline décident en 2005 d’ouvrir une librairie associant Culture et Luxe, Livres et Objets. Des accessoires exclusifs, des objets de curiosités, des cadeaux personnalisés qui tournent donc tous autour du livre.
Ici il n’est pas question de pâtisserie mais plutôt de gastronomie pâtissière. Pierre Hermé est un pâtissier d’avant-garde et un magicien des saveurs. Il révolutionne les traditions les plus établies, élimine les décors excessifs ou inutiles qui encombrent les pâtisseries, utilise le sucre comme le sel, pour relever d’autres nuances de saveurs, et enfin il remet en question son propre travail en explorant sans cesse de nouveaux territoires du goût ou en revisitant ses propres recettes, sous forme de glaces, de cakes, de confitures, de pâtes de fruits, la liste s’allongeant au fil des saisons.
Fondée en 1862, Ladurée est, des deux côtés de la Seine, rue Bonaparte ou rue Royale, une institution de la pâtisserie française. Des pâtisseries exceptionnelles, dont même les plus classiques comme la tarte au citron ou la religieuse ont un goût revisité, et bien sûr les célèbres macarons, une farandole de couleurs et de goûts, qui en font un haut lieu de la création pâtissière.
On peut aussi y prendre un thé ou y déjeuner, dans un décor très girly. Une cuisine simple ou raffinée, selon nos envies, et surtout le Brunch Ladurée, un véritable délice.
Félix Marcilhac Jr a succédé à son père, Félix Marcilhac Sr en 2020. Celui-ci avait fondé la galerie en 1969 en réunissant artistes et oeuvres majeurs pour l’art déco : les meubles d’André Arbus, Eugène Printz, Jules Leleu, Jacques Adnet et Marcel Coard, les sculptures de Joseph Csaky, de Jean-Lambert Rucki, ou Gustave Miklos, les laques de Jean Dunand, mais aussi les peintures orientalistes de Jacques Majorelle et les dessins animaliers de Paul Jouve.Depuis 2005, Félix Jr apporte lui aussi sa touche à cet univers avec des oeuvres plus contemporaines de Line Vautrin, Jean Royère ou des frères Giacometti, en continuant de valoriser l’héritage incroyable laissé par un père qui fut un extraordinaire marchand d’art.
Fondée en 2010 par Béatrice Saint-Laurent, La galerie représente des artistes/designers établis ou émergents de toutes nationalités : Djim Berger, Nacho Carbonell, Taher Chemirik, Studio Cogitech, Charlotte Cornaton, Carol Egan, Adrien De Melo, Noé Duchaufour-Lawrance, Charles Kalpakian, Ayala Serfaty et Faye Toogood. Pièces uniques ou éditions très limitées, créées directement par la main de l’homme ou nées de l’innovation technologique, ces œuvres témoignent des changements radicaux dans la création contemporaine, marquée par un dialogue constant entre l’art, le design et l’architecture.
Ressuscitée par le couple Victoire de Taillac / Ramdame Touami, l’Enseigne du vinaigrier Jean-Vincent Bully, célèbre au 19ème siècle pour ses soins aux formules originales, est un lieu incontournable pour son atmosphère et surtout pour sa manière d’envisager la cosmétique aujourd’hui.
Le décor a été imaginé par Nicolas Daul et il n’y manque rien de l’officine originale : véritables comptoirs d’apothicaire ou plafonds peints, Honoré de Balzac n’est jamais très loin ! Victoire et Ramdame ont retrouvé, eux, les matières brutes et les protocoles qui étaient utilisés dans les recettes originales et les ont associés à des principes cosmétiques innovants pour obtenir des produits d’hygiène et de soin absolument naturels : des parfums à l’eau, des crèmes, des pommades et des eaux de soin, ou encore des huiles végétales aux vertus ancestrales enfermées dans de sublimes flacons de verre.
Une déco sublime, conçue en collaboration avec les architectes de Dimore Studio, dont l’approche esthétique, entre douceur et rigidité, ombre et lumière, couleurs sourdes et objets vintage, s’accorde subtilement à l’image à la fois intemporelle et trendy d’AESOP.
On y trouve bien-sûr les soins très ciblés auxquels nous étions déjà addicts, formulés à base d’extraits de plantes (arbre à thé, orange amère, mandarine, coriandre, géranium, persil… ) et sans aucun ingrédient animal (remplacés par des produits végétaux). Et l’on aime toujours la présentation des soins, dans des flacons simples et opaques, pour préserver leur intégrité et les protéger des UV, mais aussi l’étendue des gammes, qui s’attaquent à chacun de nos petits tracas esthétiques et dont les parfums sont inégalables !
AESOP
5 rue du Vieux Colombier 75006 Paris 01 44 41 02 19
Jean-Jacques Dutko est un antiquaire-galeriste à multiples facettes, passionné par de nombreux univers. Autour du mobilier de Jacques-Emile Ruhlman ou d’Eugène Printz, il met en scène des designers contemporains mais aussi de l’art primitif, de la peinture et de la sculpture, des univers qui se croisent en toute harmonie.
Des gammes de couleurs, de styles et de matières innombrables pour cet éditeur italien dont l’usine est située près de Côme, dans le nord de l’Italie. Tissus d’ameublement ou revêtements muraux, artisans et spécialistes du textile s’associent pour créer des produits d’une qualité unique. Dedar est d’ailleurs le partenaire d’Hermès pour la production et la distribution de leurs tissus d’ameublement et de papiers peints.
Aline Chastel-Maréchal aime le travail des grands décorateurs et des ensembliers du 20ème siècle et c’est dans cet esprit qu’elle présente le travail de Jansen, Jean-Charles Moreux, Line Vautrin, Serge Roche, Jean Royère, Jacques Quinet, Gilbert Poillerat, André Arbus ou Georges Jouve, mais aussi les céramiques d’André Jouve, Valentine Schlegel ou André Borderie.
Marcel Fleiss a ouvert la Galerie des Quatre Mouvements en 1972 avec une exposition de quarante rayogrammes de son ami Man Ray. Il y présentait des œuvres Dada, surréalistes, pop et hyperréalistes. En 1981 il ouvre la Galerie 1900-2000 où il élargit son champ artistique à d’autres avant gardes (Lettrisme, Fluxus..) et à quelques contemporains (Pol Bury, George Condo, Jean-Michel Basquiat ou encore la dernière exposition de Keith Haring avant sa mort). En 1991, Son fils David le rejoint et développe le département photographie et les collaborations avec des artistes contemporains (Joseph Kosuth et Hiroshi Sugimoto, Sylvie Fleury ou Laurent Grasso). Ensemble ils se consacrent aujourd’hui principalement aux oeuvres surréalistes et dada (Man Ray, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Hans Bellmer, Arthur Cravan…) tout en continuant à défendre l’art des années 60 et 70.
Artistes présentés en permanence : Hans Bellmer, Gaston Bertin, Jean-Louis Brau, Victor Brauner, Pol Bury, William Copley Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Aube Elléouët, Max Ernst, Xavier Escriba, Al Hansen, Jacques Hérold, Ray Johnson, Philippe Jusforgues, Tetsumi Kudo, Wifredo Lam, Jean-Jacques Lebel, Maurice Lemaitre, Frédéric Léglise, Dora Maar, Man Ray, André Masson, Pierre Molinier, Francis Picabia, Edda Renouf, Miguel Rio Branco, Ed Ruscha, Robert Whitman