Considéré comme l’un des créateurs les plus atypiques et les plus avant-gardistes de sa génération, Martin Margiela a créé sa Maison il y a déjà vingt-cinq ans. Une Maison qui réunit aujourd’hui une équipe de stylistes talentueux qui privilégient toujours les blancs, les noirs, et toutes sortes de couleurs en demi-teintes, une palette qu’ils travaillent et renouvellent à chaque saison.
Un style chic, parisien, avec des couleurs et des coupes urbaines, qui habille les femmes du monde entier depuis près de soixante ans. Après Céline Vipiana, la créatrice de la marque, des fameux mocassins et des chemisiers en maille aux « double C », c’est Peggy Huynh-Kin, qui est nommée Directrice artistique par Bernard Arnault quand LVMH rachète CELINE en 1987. Michael Kors, Roberto Menichetti, Ivana Omazic et Phoebe Philo, lui succèderont avant la surprise de l’arrivée d’Hedi Slimane.
Frédéric Malle édite des parfums comme d’autres éditent du design, c’est à dire qu’il permet aux plus grands parfumeurs de travailler sans la moindre restriction, dans la plus totale liberté. En naissent d’authentiques créations artistiques au caractère très affirmé dont on ne peut plus se passer si on les a adoptées. Pour les découvrir vous pourrez, dans un décor imaginé par Andrée Putman, entrer dans une “Colonne à sentir”, une invention qui permet d’entrer progressivement dans les parfums, d’apprendre à les aimer. Une très belle expérience.
Rendez-vous avec Marie-France Cohen chez Démodé pour une pause gourmande et une conversation passionnée cet après-midi d’automne. Evidemment le lieu est très couru, parce qu’on ne peut pas se tromper en suivant la trace de Marie-France, elle qui hume toujours l’air du temps bien avant les autres. Une fois encore elle crée la surprise. Après l’immense succès de Merci sur la rive droite, qui aurait pu penser qu’elle ouvrirait un nouveau concept store à l’heure où le concept même de la chose est un peu galvaudé ? Qu’elle reviendrait sur la rive gauche, dans ce lieu minuscule mais chargé d’histoire(s) qui fait face au Musée Maillol ? Et surtout qu’elle nous surprendrait encore et toujours !
Cette nouvelle aventure est une histoire de filles, un trio : Marie France, bien sûr, sa belle- fille Stéphanie Cohen avec qui elle partage la direction artistique et Elysa Masliah, qui, elle, veille au bon fonctionnement des choses, création, fabrication et e-shop.Démodé, le nom lui-même est une forme de clin d’oeil au beau qui, bien-sûr, ne se démode jamais. Parce que la mode ça va, ça vient, ça repart et ça revient, mais ce qui reste après tout, ce sont plutôt tous ces objets ou vêtements coups de coeur, précieux ou ordinaires, mais hors du temps, que l’on trouve, souvent par hasard, lorsqu’on ne cherche rien. Ces objets-là ont une histoire qui se mêle à la nôtre. Indémodables ou démodés, là n’est pas la question, dans l’univers que nous aimons ils nous deviennent indispensables.Et pour Marie-France, le beau est utile, on en a besoin, quels que soient nos moyens. Chez Démodé elle a donc décidé de montrer et de mélanger tout ce qu’elles aime : déco, peinture, photographie, autour de l’oeuvre d’un artiste ou d’un créateur qui donnera lui aussi le ton.
Pour ce premier opus de l’aventure, c’est autour des oeuvres de Gäel Davrinche que se créent les décors : des dessins ou des photographies chinés par Marie-France et Stéphanie, des tapis anciens, des lampes vintage, de la vaisselle et des coussins créés en séries limitées à partir des dessins de Gaël, qui viennent complèter la gamme des vingt-cinq merveilleux coloris de velours, des flacons en verre soufflé, du linge de table en lin, des parfums exclusifs … Tout y est juste, simple et raffiné.
Démodé sera sans doute nomade. Le concept store pourra changer de lieu, toujours porté par ce trio de femmes qui, outre leurs nombreux talents, sont de vrais rayons de soleil, Marie-France en tête, dans un monde qui en manque parfois.
Créée en 1913 par Mario Prada, c’est avec l’arrivée de sa petite fille, Miuccia Prada, à la fin des années 1970, que la griffe se fît connaître du monde de la mode. En 1988, elle créa sa première ligne de prêt-à-porter pour les femmes et, cinq ans plus tard, la ligne Miu-Miu (diminutif de Miuccia), moins onéreuse et plus rebelle. Miuccia Prada est une visionnaire de la mode, même si c’est un terme que l’on a tendance à beaucoup utiliser, elle a participé à dessiner le style de la fin des années 1990, comme l’inspiration militaire, ou les vêtements larges. Aujourd’hui elle travaille la couleur avec audace, et fait désormais partie des maisons qui dictent la mode à Milan chaque saison.
C’est l’icône du dandysme britannique. Son style est reconnaissable aux couleurs et aux rayures qu’il utilise pour ses vêtements, conçus à Nottingham et Londres et produits en Angleterre et en Italie. C’est la conjugaison entre tradition et originalité, cet univers à la fois british et décalé, qui font le succès de Paul Smith depuis près de 50 ans.
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2013/11/PAUL-SMITH.jpg912945Hélènehttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2013-11-10 12:40:002024-02-25 18:12:26PAUL SMITH
Née à la fin des années 80, En Attendant les Barbares est connue pour être l’éditeur des premières créations d’Elisabeth Garouste et Mattia Bonetti. Sa démarche a toujours été de tenter d’abolir les frontières entre design et art décoratif, en mettant par exemple l’accent sur le travail des artisans d’art. Au fil du temps, de nombreux designers, de générations et d’horizons différents ont rejoint la galerie, apportant leur touche à l’éclectisme qui fait son l’identité, parmi eux, Christian Ghion, Arik Lévy, Mark Brazier-Jones, André Dubreuil ou Matt Sindall.
Dans un joli clair-obscur de jeux de lumières, Emmanuelle Zysman présente ses collections, déclinaisons d’or et de pierres précieuses mais aussi de pierres fines, d’argent ou de vermeil, pour que chacune trouve son bonheur parmi ces bijoux fins et délicats. Chaque pièce est fondue, façonnée, assemblée et sertie à Paris dans les ateliers d’Emmanuelle et si par hasard vous regrettiez l’une d’entre elles, aperçue dans une collection précédente et qu’elle n’est plus là, on la créera à nouveau juste pour vous. Une mini joaillerie qui devient une réelle alternative à la grande.
Elle a voulu concevoir le lieu comme un joyeux bazar qui réunirait, en plus de ses propres créations, tous les objets qu’elle aime. Pour les vêtements, son style inimitable, chic et intemporel, avec des pièces fabriquées à Paris. Mais comme une jolie femme ne serait pas tout à fait la même sans une jolie lingerie, Inès y a aussi pensé et elle a demandé à Fifi Chachnil, sa voisine rue de Grenelle, de créer une ligne à la fois drôle, fraîche et raffinée. Mais ne comptez pas vous en tirer à si bon compte ! Mille et une autres petites merveilles choisies par Inès vous feront aussi craquer : des bijoux, de la vaisselle, des gadgets, des paréos ou encore de l’huile d’olive et même des balais griffés Andrée Jardin … Un très joli Bazar oui !
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/08/INES-DE-LA-FRESSANGE-Paris.jpg6671000Hélènehttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2012-08-02 23:34:162019-09-20 14:15:21INES DE LA FRESSANGE
A la mort d’Aristide Maillol, Dina Vierny, qui fût sa muse et sa compagne, fait don à l’Etat d’un certain nombre des sculptures de l’artiste, qui les installe dans les jardins des Tuileries. Pour le reste de sa collection, elle décide de créer une fondation inaugurée en 1995.
Le Musée National Maillol regroupe donc une collection de dessins, gravures, peintures et sculptures de l’artiste, mais aussi sa collection personnelle dans laquelle on retrouve des oeuvres d’Ingres, Cézanne, Matisse, Degas ou Picasso. Le Musée organise aussi régulièrement des expositions temporaires et thématiques, consacrées à l’art ancien ou moderne, mais aussi à l’art contemporain et aux grands maîtres du 20ème siècle.