En 1999, Karl Lagerfeld ouvre cet espace qui réunit son studio photo, sa bibliothèque et une librairie consacrée à l’art, à la photographie, aux arts décoratifs, à la mode, au design ou à l’architecture, avec une sélection très pointue, dans le sillon des choix du grand couturier.
A sa mort, en 2019, la Maison Chanel choisit de conserver le lieu en continuant l’activité de la librairie et en transformant l’ancien studio photo de Karl Lagerfeld en Plateau-Bibliothèque, dédié aux Amis du 7L, avec un programme culturel appelé Correspondances et un Salon de lecture mensuel. Des signatures ont également lieu régulièrement au sein de la librairie.
Maylis Queyrat et Charles Tassin, respectivement designer et architecte d’intérieur, présentent ici leurs créations qui rendent souvent hommage aux années 60-70 et remettent au goût du jour des matières que l’on adore comme le bois laqué, l’acier patiné et l’aluminium poli.
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2012/09/Galerie-MAY.jpg436630Hélènehttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2016-10-22 13:14:352024-03-27 20:25:04Galerie MAY
Au sein du Carré Rive Gauche Alexandre Piatti est le seul à défendre la Haute Époque, du Moyen-Âge à la Renaissance. Lui-même fils d’antiquaire, il a toujours évolué dans ce monde, et c’est un vrai passionné qui aime montrer aux amateurs et aux collectionneurs toute la modernité des pièces pourtant très anciennes qu’il présente. Des objets rares, d’une qualité parfois muséale, et dont on ignore souvent l’usage originel ou l’histoire, mais Alexandre Piatti aime en délivrer tous les secrets.
Chahan Minassian a tous les talents : il est à la fois architecte d’intérieur, antiquaire, designer et galeriste. Passionné par le mobilier américain des années 30 aux années 60, qu’il a été l’un des premiers à remettre en lumière, il présente dans la galerie de la rue de Lille des pièces de Vladimir Kagan, Paul Evans, Karl Springer, Tommi Parzinger, Paul Laszlo, Philip et Kelvin Laverne, Edward Wormley, Harry Bertoia…
Architecte d’intérieur, il met en scène son style pour une clientèle internationale et des chantiers prestigieux. Il édite aussi des meubles et des luminaires qui reflètent vraiment son univers : Méridienne en bronze, fauteuils gainés de python, lampes en gypse, table basse en parchemin, paravents et rideaux en peaux d’anguille… Des objets et des meubles de collection signés et numérotés.
Mais la galerie présente aussi les œuvres de Nancy Lorenz, de Peter Lane ou d’Antoinette Faragallah, des artistes que Chahan Minassian associe à ses mises en scène ou auxquels il commande spécialement des œuvres pour ses chantiers d’architecture intérieure.
Niché au coeur du Carré Rive Gauche, un hôtel quatre étoiles chaleureux et raffiné. Quinze chambres dévolues aux grandes figures de la rive gauche, intellectuels ou artistes, soigneusement choisis, parce qu’ils ont fait ou font toujours du quartier leur terre d’adoption : Marguerite Duras ou Patrick Modiano, Ernest Hemingway ou Henry Miller, Serge Gainsbourg et Miles Davis, Alberto Moravia, André Gide …. Une sélection d’esthète.
Tous ces personnages n’envahissent pas l’espace mais agissent plutôt comme des guides dans le décor : par petites touches, on les découvre au travers d’une photo, d’un objet, de quelques livres ou d’un film et on tombe sous le charme.
Mais les nourritures terrestres, si chères à notre quartier ne sont pas non plus en reste à avec un room service ouvert de 7h à 22h qui propose une sélection de mets provenant des meilleures épiceries parisiennes ou de petits producteurs de nos provinces. Au menu : saumon fumé, foie gras, jambon ibérique, rizotto et même du caviar pour les plus festifs !
Et puis l’hôtel de rue de Lille c’est aussi une équipe, menée par un directeur passionné, qui connaît chacun de ses hôtes, ses goûts, ses envies, et nhésite pas à les guider dans une ville qu’il connait comme sa poche.
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2016/09/Hotel-de-Lille-Lobby-2.jpg413620Hélènehttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2015-09-19 17:35:112023-05-01 14:01:21HÔTEL DE LILLE
Jean-François Foucher présente du mobilier des années 50, 60 et 70 : Pierre Guariche, Joseph-André Motte, Pierre Paulin, Michel Boyer, Mathieu Matégot, Robert Mathieu, Jacques Biny, Pierre Disderot et Charlotte Perriand, mais également des céramiques de Georges Jouve et des luminaires italiens de Gino Sarfati ou de l’éditeur Arteluce. Il lui arrive aussi d’avoir des coups de coeur et de présenter du mobilier scandinave ou brésilien lorsqu’il découvre des pièces exceptionnelles.
Tête chercheuse de pièces emblématiques mais aussi dénicheuse de jeunes talents, Carole Decombe présente aussi bien du design scandinave des années 40 à 70, Hans-Agne Jakobsson, Kerstin Hörlin Holmquist ou Grete Jalk, que des designers contemporains comme Jeremy Maxwell Wintrebert, Isabelle Sicart, Mydriaz, Mauro Mauri ou Nicolas et Sébastien Reese.
Céramique, luminaires, mobilier, chaque exposition est une surprise puisqu’elle passe d’une époque à l’autre, exerçant notre oeil à l’histoire du design comme à la création contemporaine.
Spécialisé dans le design du 20ème siècle, André Hayat présente des pièces d’André Arbus, Jacques Leleu, Jean Royère, Maurice Dufrène, Jean Prouvé et Mathieu Matégot, mais développe aussi une collection exclusive en faisant travailler de jeunes designers sur le Miroir avec de nouvelles matières, de nouvelles formes et des savoir-faire oubliés dans le domaine du verre.
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2011/07/HAYAT_062915_Miroirs_064net.jpg900600Hélènehttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2012-07-04 17:34:002022-11-04 13:44:14Galerie ANDRE HAYAT
Première à montrer le travail de Marc Newson, Tom Dixon ou André Dubreuil dans les années 90, Gladys Mougin continue d’exposer des artistes qui explorent des univers très différents, du mobilier jusqu’aux bijoux. Des designers qui aiment travailler à la main les métaux, le cuivre, l’acier, le bronze, toujours André Dubreuil, mais aussi Laurence Montano, Michael Pohu, Alasdair Cooke, Bellos et Bieto ou Nathalie Ziegler-Pasqua.