Pascal Cuisinier a ouvert sa galerie à Saint-Germain des prés après un passage par les puces de Saint-Ouen. Deux spécialités pour ce jeune antiquaire : le mobilier des designers français des années 50, Paulin, Leroy, Caillette, Richard, Guariche …, et les luminaires des années 50/70.
Situé à côté de la boutique Emporio Armani, dans un décor minimaliste et chic, on peut tout au long de la journée y déguster un délicieux risotto, ou tout simplement un vrai café italien. Mais pour les gastronomes, la cuisine de Massimo Mori vaut aussi la peine de prendre le temps d’y déjeuner ou d’y dîner.
Jean Prouve, Andre Borderie, Jean Maneval, Pierre Guariche, mathieu Mategot, Jean Royere, Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Serge Mouille, Charlotte Perriand … depuis plus de 25 ans, Philippe Jousse présente des créateurs précurseurs du design de leur époque, des révolutionnaires de la forme et de la matière.
Robert et Cheska Vallois se consacrent à l’Art Déco depuis 1971. Pour le mobilier et les objets d’art, les années Art Déco (1918-1940) ont été une période de luxuriance et de sophistication des matières utilisées (galuchat, ivoire, parchemin, laque, nacre, bois exotiques précieux…), sublimées par une grande créativité des formes. Elles ont exercé une influence majeure sur le design contemporain et ont marqué l’apogée des ensembliers et des artisans français. Les Vallois présentent les plus talentueux créateurs de l’époque : Pierre Chareau, Marcel Coard, Jean Dunand, Jean-Michel Frank, Alberto et Diego Giacometti, Eileen Gray, André Groult, Paul Iribe, Pierre Legrain, Eugène Printz, Armand-Albert Rateau, ou Jacques-Emile Ruhlmann.
L’Artisan Parfumeur a été créé par Jean Laporte en 1967. Pionnier du mouvement des parfumeurs de niche, il souhaitait conjuguer savoir-faire ancestral et création contemporaine. En 1978, il créa Mûre et Musc, le parfum culte de L’Artisan Parfumeur. Unique en son genre à l’époque, il demeure encore une référence. Depuis la maison a collaboré avec les plus grands nez : Bertrand Duchaufour, Olivia Giacobetti, Jean-Claude Ellena, Karine Vinchon, Michel Almairac et Elisabeth Maier, pour créer des fragrances originales et insolites.
Anne Deconinck et Geoffrey Renaud, tous deux spécialistes des Arts Décoratifs du 20ème siècle, présentent tout ce qu’ils considèrent comme beau, intéressant, historique, rare, spectaculaire, drôle, émouvant, anecdotique, iconique, confortable ou encore élégant … Bref, tout ce qui les fait vibrer dans cet immense vivier des Arts décoratifs français et européens.
Le frère jumeau, ou ennemi, du Flore. Seule la rue Saint-Benoît sépare les deux monstres sacrés. Lui aussi, dans la grande tradition germanopratine, a son prix littéraire, créé en 1993, et qui est le premier à être remis en janvier. Alors comment les départager et pourquoi préfèrer l’un à l’autre ? Chacun doit faire selon ses goûts. Peut-être choisirons nous Les Deux Magots pour boire un thé ou un chocolat préparé à l’ancienne et pour sa terrasse au printemps ou même en hiver lorsqu’on cherche désespérément les premiers rayons du soleil.
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2011/06/les-deux-magots-Paris.jpg365550Clémenthttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngClément2011-06-16 17:40:252023-06-17 18:52:04LES DEUX MAGOTS
Depuis 1797, ZUBER imprime ses papiers peints, ses tissus et ses cuirs “à la planche”. Ce qui en fait la dernière manufacture au monde à utiliser cette technique datant du 18ème siècle. La Manufacture a conservé toutes ses planches d’origine (classées monuments historiques) et continue de les utiliser pour créer ses décors panoramiques, panneaux décoratifs, soubassements, tissus de velours, d’organza ou de soie. Les thèmes, eux, sont multiples : de la Chine à l’Inde ou Constantinople en passant par les Amériques ou les merveilleux motifs floraux de la France du 18ème siècle.
La joaillerie de Marie Poniatowski, la créatrice de STONE est moderne, accessible et facile à porter. Légers et infiniment poétiques, ses bijoux précieux s’apparentent aux ornements de l’époque victorienne qu’elle aime tant. Le diamant, éclatant sans être ostentatoire, souvent traité en taille micro, règne en maître. L’or est façonné comme de la dentelle arachnéenne. Les dormeuses, ces boucles d’oreilles typiques des parures raffinées du XIXème et formées par un élément suspendu sur une tige d’or recourbée deviennent l’emblème de la Maison.
Ses pendentifs, ses bagues et ses bracelets sont inspirés par des souvenirs de voyage, des éléments architecturaux et des fragments de nature, si stylisés qu’ils se transforment en motifs contemporains. La présence de l’or foncé et des diamants noirs confère à certains de ses bijoux une beauté sombre, accentuée par des motifs issus de l’univers de la musique. Entre rock et romantisme, certains vont aussi bien aux filles qu’aux garçons.
Aline Chastel-Maréchal aime le travail des grands décorateurs et des ensembliers du 20ème siècle et c’est dans cet esprit qu’elle présente le travail de Jansen, Jean-Charles Moreux, Line Vautrin, Serge Roche, Jean Royère, Jacques Quinet, Gilbert Poillerat, André Arbus ou Georges Jouve, mais aussi les céramiques d’André Jouve, Valentine Schlegel ou André Borderie.
Des Académies, une Ecole, un style, connus et imités dans le monde entier. L’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts est l’héritière d’une très longue histoire, commencée avec la fondation par Louis XIV des Académies Royales de Peinture et de Sculpture en 1648, puis d’Architecture en 1671. Cette institution est désormais l’une des dernières à abriter sous le même toit un enseignement moderne destiné à la formation de futurs artistes et des collections accumulées au cours de ses trois cent cinquante ans d’existence. Parmi les artistes qui y enseignent, on retrouve les grands noms de l’art contemporain : Jean-Michel Alberola, François Boisrond, Patrick Tosani, Jean-Marc Bustamante, Claude Closky ou Giuseppe Penone, mais L’Ecole possède aussi un immense patrimoine, légué par les Académies royales puis régulièrement augmenté jusqu’en 1968 des travaux de ses élèves (notamment les Prix de Rome). L’exposition des nouveaux diplômés est chaque année un évènement important, notamment pour les galeristes qui y croisent là les prochains artistes dont ils défendront le travail.
https://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/07/ECOLE-NATIONALE-DES-BEAUX-ARTS-Paris.jpg8471280Hélènehttps://www.germanopratines.fr/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2011-02-04 00:46:032019-09-06 19:35:59PALAIS DES BEAUX-ARTS
Marcel Fleiss a ouvert la Galerie des Quatre Mouvements en 1972 avec une exposition de quarante rayogrammes de son ami Man Ray. Il y présentait des œuvres Dada, surréalistes, pop et hyperréalistes. En 1981 il ouvre la Galerie 1900-2000 où il élargit son champ artistique à d’autres avant gardes (Lettrisme, Fluxus..) et à quelques contemporains (Pol Bury, George Condo, Jean-Michel Basquiat ou encore la dernière exposition de Keith Haring avant sa mort). En 1991, Son fils David le rejoint et développe le département photographie et les collaborations avec des artistes contemporains (Joseph Kosuth et Hiroshi Sugimoto, Sylvie Fleury ou Laurent Grasso). Ensemble ils se consacrent aujourd’hui principalement aux oeuvres surréalistes et dada (Man Ray, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Hans Bellmer, Arthur Cravan…) tout en continuant à défendre l’art des années 60 et 70.
Artistes présentés en permanence : Hans Bellmer, Gaston Bertin, Jean-Louis Brau, Victor Brauner, Pol Bury, William Copley Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Aube Elléouët, Max Ernst, Xavier Escriba, Al Hansen, Jacques Hérold, Ray Johnson, Philippe Jusforgues, Tetsumi Kudo, Wifredo Lam, Jean-Jacques Lebel, Maurice Lemaitre, Frédéric Léglise, Dora Maar, Man Ray, André Masson, Pierre Molinier, Francis Picabia, Edda Renouf, Miguel Rio Branco, Ed Ruscha, Robert Whitman